dissabte, 21 de febrer del 2009

Le pays est en fleur, entre Taznakht et Taroudannt

Aujourd'hui j'éspère pouvoir travailler un peu, que les inconvénients techniques ou biologiques vont me le permettre. Le pays est en fleur, comme vous pouvez observer, et moi je dois sentir aussi le primtemps. Il continue de pleuvoir régulièrement. Les moissons du désert et des montagnes vont être extraordinaires cette année, incroyables, et je m'en réjouis, tout en observant un curieux parallélisme chronologique avec la crise financière qui fait péter les bourses, chose laquelle dont je me réjouis aussi. Je plains les damnifiés bien sur, peut-être un jour je serais l'un d'eux, mais que peut-on contre un tremblement de terre ou des innondations? Et l'économie est moins que plus prévisible, comme la météorologie.


Les blés à Foum Zguiz




Irrigation de la palmeraie, près de Tata
Moi, vous voulez que je vous dise, je suis submergé, débordé, abassourdi. Je dois rennoncer, par exemple, entre bien des choses, à écrire d'une façon chronologique, même ordonnée, parceque je n'ai pas une tête temporelle et bien rangée; et puis il y a tellements de stimulations, de perceptions, sensations, intuitions, idées, communions, qu'il m'est tout à fait impossible d'en rendre compte d'une façon carthésienne.

Si vous allez à Foum Zguiz, faites attention aux coqs...


Les Oueds du désert, cette année, ont chariés de l'eau douze fois déjà. Les sources regorgent. Je crois que les gents du pays sont si étonnés que moi, parcequ'ils observent la verdure avec fascination. Les arganiers, par exemple, ou ces autres arbres très résistants du désert, genre acacia, qui agonisaient en juillet après plus d'un lustre de sécheresse, reverdissent les montagnes et les plaines avec leur miraculeuse endurance.



Des "rivières" d'herbes poussent sous les cailloux


Et puis je voulais parler des femmes, toujours la femme, car ce sont elles qui portent encore les signes distinctifs des différentes tribus, dans ces villes et villages du désert et de l'Anti-Atlas. On les voit partout à laver le linge, garder le troupeau, ramasser l'herbe, la palme, le bois. On les voit se réunir par grand nombre, avec une étonnante mobilité, surtout lors des obsèques mais aussi pour toute sorte de circonstances: elles bougent, elles sont pleines de vie et de joie. Et puis il y a les jeunes filles, beaucoup plus que des garçons me confirment les hommes, bien propres et coquettes, voilées, allant à l'école en vélo en groupes nombreux. Les hommes travaillent dur aussi et ont les voit aussi heureux et blagueurs. Beaucoup flanent aussi dans les cafés ou dans la rue, à rien faire ou pas grand chose. Fainéants! direz-vous; mais je prefère ne rien faire que faire la guerre, et la guerre moderne c'est aussi le travail. Je préfère ces nobles nonchalants que ses ancêtres guerriers ou les cadres qui nous emmènent au désastre.





























... et je suis mon petit bonhomme de chemin...





1 comentari:

Moi ha dit...

Sempre intentem de manera conscient o inconscient, sotmetre els altres a la nostra voluntat. Le diable au corps! però... avec le temps va... Les passions passen ràpit, les amistats romanen.