diumenge, 10 de maig del 2009

La complainte de Tislit et Isli

Chers amis, chère famille, chère Caroline, chers tous qui me lisez, laissez-moi vous raconter la triste histoire de deux amants qui me fut contée par les amzighn d'Imichil, ville du Haut Atlas qui maintient en leur honneur la fête de l'amour, renouvelé chaque année à la fin du mois d'âout, quand les jeunes femmes et les jeunes hommes en âge de se marier de toutes les montagnes des environs, et même de plus loin, des plaines dominés par les Alaouites, de la lointaine Europe qui sombre dans le cauchemar de sa propre ambition, tous, jeunes et pas si jeunes vont chercher là-bas leurs âmes jumelles, pour s'unir en mariage l'année d'après. Ses amants qui firent naître la traditon s'aimèrent et s'aiment encore par dessus le temps et l'espace, ils s'aimèrent par dessus les hommes et les femmes, par dessus leurs familles et leurs raison et la passion, s'aimèrent par dessus les dieux, tant qu'ils éveillèrent leur terrible jalousie, jusqu'au jour malheureux ou ils furent séparés et convertis en lacs par un de ces dieux fourbes qui campent les cieux. Depuis, leurs larmes abreuvent les bêtes et les hommes de ce monde desséché. Priez pour eux, pour que la flamme de leur amour ne s'éteigne jamais car ce jour le monde sombrerait dans les ténèbres pour une éternité.

3 comentaris:

Anònim ha dit...

Que mono! I fixa't que ho has escrit el dia de l'aniversari del Miquelet...Més poesia, encara, més lirisme, i més significats que sovint se'ns escapen i després recuperem. Petonets, Martí

caroline ha dit...

Ce conte pourrait être breton...merci de nous le faire connaitre
je te souhaite de t'abreuver à leur source et d'y trouver l'inspiration poétique éternelle ...
Merci d'avoir fait la route jusqu'à la cousinade...

Caroline

Moi ha dit...

La légende raconte qu’il y avait une femme qui ne savait pas exprimer son amour. Elle tenta de s’approcher des hommes qui lui plaisaient mais elle ne put pas sortir ce quelle renfermait. Ses amours ne surent non plus arriver à son intérieur, enlever l’enveloppe que depuis si longtemps s’était collé à son cœur.
Elle partit et disparut. Elle ne se transforma ni en fleuve, ni en rocher, ni en terre ni ciel… Elle s’évanouit dans le néant sans jamais connaître ce que c’était l’amour, cet amour énigmatique doux et farouche à la fois.
SP